Axel Bauer | |||||||||||||||||||||
© Photo Yann Orhan |
Axel Bauer est un chanteur, auteur-compositeur, guitariste et acteur français, né à Paris. En 1974, Axel a une révélation quand son père l'emmène au concert des Who. Dès lors, il apprend la guitare, repiquant les solos de Jimi Hendrix ou Johnny Winter. Adolescent, il monte son premier groupe : Les Nightbirds. Quand il ne travaille pas comme roadie pour payer sa chambre de bonne, il passe ses nuits et ses jours sur sa guitare à écrire et composer. Muni de quelques maquettes, Axel Bauer rencontre Jacqueline Eren-Schmidt qui l'oriente vers le label indé Mondiomusic (édition de Vogue). Philippe Missir, le directeur artistique du label, est séduit et le signe avec le titre « Cargo ». Le single sort fin 1983, avec Manu Katché à la batterie et Axel Bauer à la guitare. Le succès est immédiat, avec plus d'un million de titres vendus. Avec à ce jour 6 albums studio, une intégrale, un album live et de très nombreuses colllaborations, Axel produit une musique inspirée où la guitare est omniprésente et toujours travaillée avec soin. |
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À ses côtés, on peut entendre Pierre Jaconelli, Franck Pilant ou encore Manu Barroux. En 2015, Axel est invité par Jean-Félix Lalanne pour la tournée Autour de la guitare. Il joue « Cargo » accompagné de Larry Carlton et Robben Ford, et reprend « Éteins la lumière » avec Norbert Krief de Trust et Ron Thal des Guns N'Roses. Entre collaborations artistiques diverses (Johnny Hallyday, Dick Rivers...), albums Tribute (Johnny Thunders, Jimi Hendrix) et participation à différents collectifs (Restos du cœur, Sol en Si...), Axel, plusieurs fois disque d'or, a vendu près de 3 millions de disques et donné près de 700 concerts en France et en Europe. Son prochain album est attendu pour fin 2018. |
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Discographie (non exhaustive) |
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Site(s) internet | |||||||||||||||||||||
www.axelbauer.com |
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VOIR LES DATES D'AXEL |
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Quelle pédale d'effet as-tu eu ou découvert en tout premier ? |
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MXR Distortion, basique. Pas de led qui t’indique qu’elle est allumée, pas d’alim 9V ou autres. Je jouais en groupe à l’époque, on s’appelait les « Nightbirds ». |
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Comment s'est nourrie ta "culture de l'effet" ? |
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Il y a deux solutions. Soit l’effet compense un truc que tu n’arrives pas à faire techniquement, soit il t’amène à « placer » ta partie de guitare dans le spectre. Vibrer sur une corde t’amène à prolonger sa durée. La Compression fait le même truc. La Fuzz ou la Disto peuvent être un cache misère et masquer des lacunes techniques. Je n’ai jamais voulu être « esclave » de l’effet. Il me permet juste de créer un « accident » incontrôlé qui stimule ma créativité. Dans les années 80, j’ai rapidement eu un synthé guitare Korg. Il ne « trackait » pas terrible mais ma guitare sonnait autrement. À l’époque, les seuls effets « autorisés » étaient le Flanger et le Delay. La Disto sonnait trop « guitar hero ». Je n’avais pas d’ampli et de toute façon, il était rare d’en trouver un bon dans la France de cette époque. J’ai même enregistré les grattes de « Cargo » direct dans la table en passant par un Multi-effets Ibanez. Cela dit ça sonnait très bien, très dry, un peu comme dans un Two-Rock. |
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Collectionneur, curieux, moderne ou tout à la fois ? |
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J’ai une vingtaine de grattes, ce n’est pas beaucoup si tu comptes en nombre d’années de jeu. Elles sont toutes particulières pour moi. J’ai un penchant pour ma Strat L car c’est en la jouant que j’ai composé les titres « Cargo » et « Eteins la lumière ». |
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Dernière pédale d'effets achetée ? |
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Polymoon Meris. Fabuleux Delay new age ! |
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Prochain effet convoité ? |
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J’en ai suffisamment !
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Tu es plutôt magasin de musique, marché de l'occasion ou VPC ? |
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Magasin et occasion | |||||||||||||||||||||
L'effet que tu n'auras jamais au bout
des pieds ? |
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Never say never |
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Quel artiste ou groupe conseilles-tu pour découvrir la bonne utilisation des effets ? |
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Adrian Belew est le Master car il n’évolue pas dans la nostalgie. il faut l’entendre avec Talking heads et King Crimson. Je crois que si Hendrix était là, lui qui était un innovateur, il jouerait sûrement avec les outils modernes de son époque et pas forcément une Fuzz. Après chacun doit trouver son « Tone ». C’est une quête personnelle et quelque chose qui évolue avec les temps. Il ne faut pas avoir peur de se planter. |
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Quelle chanson illustre pour toi la meilleure utilisation d'effets ? |
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« A forest » (The cure) Tu reconnais tout de suite le son. « Come as you are » de Nirvana aussi. |
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L'effet conditionne-t-il ta façon de
composer ou au contraire, vient-il en second plan ? |
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Un nouveau son amène de nouvelles idées. Une nouvelle guitare recèle de nouvelles chansons. L’effet ajoute quelque chose mais si la base n’est pas solide, il va aussi augmenter le problème. |
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Un morceau de toi sur lesquel on t'entend utiliser un effet comme tu le souhaitais ? |
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Sur le titre « Laisse venir » sur le « Live à Ferber », j’utilise un Pitchfactor Eventide pour créer une séquences de 4 sons (plus ma fondamentale). C’est une vraie signature climatique du morceau. La vidéo est sur ma chaine Youtube. |
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© Photo Anthony Dubois |
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Comment fais-tu sur scène pour chanter
et gérer ton pedalboard ? |
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En tant que chanteur, avant c’était un dilemme. Il fallait toujours penser à éteindre les effets avec les pieds alors que ta dernière phrase chevauchait la mesure. Ça te coupait du public d’avoir le nez dans tes pédales. La solution était de passer par un logiciel qui envoie une info Midi de program change à ton pedalboard. Ça suppose d’avoir une unité centrale type musicomlab et de jouer au clic pour certains morceaux mais ça n’altère pas la spontanéité si c’est bien fait. Aujourd’hui, je ne préoccupe plus de changer les effets, un vrai bonheur ! |
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L'effet "ultime" dont tu ne te passeras jamais, pour toi c'est ... ??? | |||||||||||||||||||||
Distortion is my friend... | |||||||||||||||||||||
© Photo Anthony Dubois |
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